– Mon chien a été euthanasié lundi à cause de nombreux problèmes liés à son âge. Il a commencé à marcher plus lentement le week-end dernier et lundi, il ne pouvait presque plus se tenir debout.
– Malgré l’acceptation de la situation, je suis inquiet car je pense que c’est de ma faute. J’ai l’impression que quelque chose qu’il a mangé lors de notre promenade vendredi a pu lui causer du tort. Même si le vétérinaire a vite écarté cette hypothèse, je ne peux m’empêcher de penser que c’était peut-être une cause possible.
– Je suis frustré de ne pas savoir exactement ce qui a causé son état. Peut-être était-il simplement trop faible, ou peut-être avait-il la maladie de Lyme, car il avait des tiques la semaine dernière. Ça pourrait aussi être lié à ce qu’il a mangé, malgré le fait que ce soit peu probable. Je me sens vraiment mal face à tout ça.
Mon chien, le meilleur ami de l’homme, est décédé lundi dernier. Confronté à de nombreux problèmes liés à l’âge, son état de santé ne cessait de décliner. Le weekend passé, il avait commencé à se déplacer encore plus lentement, et le matin du drame, il pouvait à peine se tenir debout. L’anorexie, la faiblesse, la diarrhée et les frissons étaient de plus en plus présents. Ce n’était pas la première fois qu’il avait la diarrhée, mais cette fois-ci, il ne s’est pas rétabli comme d’habitude. Au bout du compte, nous avons dû prendre la douloureuse décision de l’emmener chez le vétérinaire. Après une série d’examens, le diagnostic était tombé : une infection bactérienne avec fièvre. Un rendez-vous ultérieur dans la journée a confirmé que sa santé se dégradait. Malheureusement, sa fièvre a augmenté et nous avons dû lui dire au revoir.
Avant son départ, il avait de plus en plus de difficulté à se mouvoir, et il passait la plupart de son temps à dormir. Son isolement progressif m’avait préparé à la triste réalité. Le fait qu’il allait me quitter un jour était quelque chose que j’avais accepté.
Cependant, la sensation de culpabilité et de regret a commencé à me hanter. Je ne peux m’empêcher de penser que j’aurais pu éviter ce drame. Il s’est passé quelque chose d’étrange le vendredi précédant son départ. Lors de notre balade quotidienne, il a grignoté un objet non identifié, probablement un bâton ou autre chose qu’il avait trouvé sur son chemin. Malgré mes tentatives pour lui faire ouvrir la bouche, il a continué à mâcher pendant quelques secondes, puis l’objet a disparu. Lors de notre visite chez le vétérinaire le lundi matin, je lui ai mentionné cet incident. Avec une assurance professionnelle, elle m’a affirmé que cela n’avait eu aucune influence sur son état. Il est de notoriété publique que les chiens adorent grignoter des objets non comestibles qu’ils trouvent à l’extérieur. J’ai donc mis ses propos au fond de mon esprit.
Cependant, l’absence de mon meilleur ami à la maison m’a fait repenser à cet incident. L’objet qu’il avait mangé pouvait-il être à l’origine de sa soudaine fièvre et de sa détérioration rapide ? Était-il déjà à court de force à ce moment-là ou peut-être avait-il contracté la maladie de Lyme ? Il y a quelques jours, j’étais tombé sur un article qui parlait des symptômes de cette maladie, et mon chien avait des tiques la semaine précédente.
Je ne peux m’empêcher de penser que l’objet qu’il avait grignoté pouvait contenir du botulisme. Pourrait-il s’agir d’un os et non pas d’un bâton, même s’il n’y avait pas de cours d’eau à proximité ? Nous y passions chaque jour, et jamais je n’avais remarqué quoi que ce soit de semblable avant cet incident. Je ne peux pas me sortir de la tête la sensation étrange qui m’avait envahi lorsqu’il avait mâché un objet aussi « croquant ».
Cette recherche épuisante pour trouver la cause de sa maladie a laissé un gouffre dans mon cœur. Si vous êtes dans la même situation que moi et que vous vous sentez coupable suite à la perte d’un être cher, prenez du recul et faites une pause. Parfois, la vie nous joue de vilains tours et les choses qui étaient censées être insignifiantes prennent une ampleur démesurée. Souvenez-vous que nous faisons tous des erreurs, et la culpabilité ne fera que prolonger le processus de guérison. Utilisez votre énergie pour commémorer la mémoire de votre ami à fourrure et essayez de rendre hommage à sa vie en partageant ses souvenirs.
J’espère que mon histoire pourra aider d’autres personnes dans la même situation que moi. Faites-le savoir à quelqu’un qui se trouve peut-être dans une situation similaire en leur partageant cet article. La perte d’un animal de compagnie est une expérience douloureuse, mais n’oubliez pas que la culpabilité ne fait que prolonger votre chagrin.